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  • Balade à cheval
    Je me balade, au grès du vent,
    Habillé comme les bourgeois,
    Sur mon fidèle cheval blanc.
    Me voici fou et pleins de joie.
    Le chemin me paraît très long,
    Il se perd presque à l'horizon.
    Loin, je ne sais pas où je vais
    Mais j'aime cette liberté.
    Sous le Soleil, au loin, brillant,
    Nous marchons doucement, au trot.
    Devant moi, d'un coup, au galop,
    Voici une belle jument.
    Tout est blanc près de cette dame
    Sortant de la sombre forêt,
    Nous restons figés, sans bouger.
    D'un seul coup, elle troubla mon âme.
    Je la vois disparaître un peu,
    Se retournant sur le chemin,
    Je crus entendre le mot "Viens !".
    Alors je la suivis, heureux.
    Où va-t-elle ? Où m'emmène-t-elle ?
    D'où vient-elle ? Du ciel ? Qui est-elle ?
    Suivant, sans poser de question,
    Je veux juste savoir son nom.
    Me voici enfin arrivé
    Devant un beau et très grand pré.
    Je m'assieds ici, auprès d'elle,
    Pour regarder le joli ciel.
    Le paysage est merveilleux.
    Nous faisons un peu connaissance,
    Parlons de notre belle enfance,
    En nous regardant dans les yeux.
    David Gandil,
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  • Ma soeur la pluie

    Charles VAN LERBERGHE
    1861 - 1907

     

    Ma soeur la Pluie

    Ma soeur la Pluie,
    La belle et tiède pluie d'été,
    Doucement vole, doucement fuit,
    A travers les airs mouillés.

    Tout son collier de blanches perles
    Dans le ciel bleu s'est délié.
    Chantez les merles,
    Dansez les pies !
    Parmi les branches qu'elle plie,
    Dansez les fleurs, chantez les nids
    Tout ce qui vient du ciel est béni.

    De ma bouche elle approche
    Ses lèvres humides de fraises des bois ;
    Rit, et me touche,
    Partout à la fois,
    De ses milliers de petits doigts.

    Sur des tapis de fleurs sonores,
    De l'aurore jusqu'au soir,
    Et du soir jusqu'à l'aurore,
    Elle pleut et pleut encore,
    Autant qu'elle peut pleuvoir.

    Puis, vient le soleil qui essuie,
    De ses cheveux d'or,
    Les pieds de la Pluie.

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  • Rencontres improbables

     

     

    Rencontres improbables

    L’haleine de l’azur expire son pollen
    Un soleil pourpre relève ses paupières
    Matin vient de poser une goutte rosée,
    Larme de joie, sur un monde éveillé !

    Une fleur s’agite au zéphyr de la vie
    Mélange de beauté de grâce et de parfums !
    Une abeille se penche aspirant avidement
    Un nectar divin, qui dans sa trompe luit…

    Les arbres, pieds à terre, veulent se cajoler
    Dans un bruissement de feuilles agitées
    Les oiseaux s’envolent, piaillant et sifflotant
    La lune pâle au loin, referme ses quartiers !

    Le silence feutré de cette matinée
    S’enveloppe de soleil et d’ombre
    Les bruits de la ville au loin résonnent
    La nature offre son corps d’eau et de mystère

    Au monde qui frissonne !

     

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  • Tournicoti, tournicoton

    Tournicoti, tournicoton

    Sur ce cheval de bois, je savais me distraire,
    J'étais le capitaine qui allait à ton secours,
    Tout tournait en rond dans mon imaginaire,
    Un jeton et reprenait le compte à rebours.

     
    Décorées d'or, impressionnantes limonaires,
    Cacophonies ou douces harmonies d'enfer,
    Kiosque à musique braillant sa lumière,
    Combien ai-je fait le tour de votre univers ?
     
    Impressionnant cheval à l'humain visage,
    Qui aurait pu me faire peur mais j'étais heureux
    "Tournicoti tournicoton", j'en oublie mon âge!
    Sur ce "Manège enchanté" le ciel était bleu

    Hennissez ! Chevaux je suis le grand Geronimo
    Le bison qui me suit, sait-il que je le suis ?
    N'a-t-il pas peur de moi ? Virevolte mon lasso !
    Se cabre le mustang sur lequel je suis assis.
     
    Plus tard, c'était avec la plus jolie des filles,
    Quand ses baisers m'invitaient à l'amour
    Tournicoti tournicoton nous revoici en famille
    Et ce sont nos enfants qui jouent à leur tour
     

    Hier c'était la grande fête au village,
    Hier enfant, j'en ai encore les yeux qui rient,
    L'adulte ne rit plus à ces enfantillages,
    L'adulte s'ennuie de choses qui l'ennuient.

    TIMILO

    www.lejardinpoétiquedetimilo.com

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