• Souviens toi du premier jour

    TIMILO

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  • Quand je te dessine au fusain

    Quand je te dessine au fusain

    C'est l'hiver, la brume boit l'étang, les saules,
    Non pleureurs chauves jusqu'aux épaules,
    Et leurs ombres noires se fondent dans l'eau,
    En formant un énigmatique tableau.

    Quand vous viendrez, s'ajoutera votre personnage,
    Dans ce cas, soyez la muse sans corsage,
    Plutôt nymphe sans aucun attribut,
    Vous errerez dans mon dessin, les pieds nus.

    Votre écharpe de soie où mille roses,
    Demandaient à fleurir, d'un seul coup éclosent,
    Elles ouvrent hors saison leurs calices blancs,
    Pendant que nous nous poserons sur ce banc...

    Où d'autres aussi, comme vous, se sont assises,
    Mais aucune n'avait un ciré cerise,
    Rouge bigarreau où brille un regard luisant,
    Le silence est profond quand il est confondant .

    J'estompe...
    Sur la berge opposée murmurent les curieux,
    Qui nous regardent dans ce décors ténébreux,
    Je respire l'air entourant vos cheveux,
    Il semble si doux, suis-je déjà amoureux ?

    Et vous qui me lisez, sachez comprendre,
    Qu'un tableau aussi flou ne peut se vendre,
    Les teintes estompées de leur ton éternel,
    Se dissocient trop vite du verbe réel.

    Qu'on nous devine confondus au brouillard,
    Puis qu'on nous imagine nus et sans fard,
    Ce n'est que dans l'œuvre d'un peintre amateur,
    Que l'ivresse du fusain se communique aux cœurs.

    TIMILO

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  • Ta forme est un éclair

    Ta forme est un éclair

    Renée Vivien

    Ta forme est un éclair qui laisse les bras vides,
    Ton sourire est l’instant que l’on ne peut saisir…
    Tu fuis, lorsque l’appel de mes lèvres avides
    T’implore, ô mon Désir !

    Froide comme l’Espoir, ta caresse cruelle
    Meurtrit sans assouvir ; il n’en reste en effet
    Que l’éternelle faim et la soif éternelle
    Et l’éternel regret.

    Tu frôles sans étreindre, ainsi que la Chimère
    Vers qui tendent toujours tes vœux inapaisés…
    Rien ne vaut ce tourment ni cette extase amère
    De tes rares baisers !

     

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  • Des bas de soie...

    Des bas de soie, ça va de soi

    Tombé sous ton charme

     

    Tu es avant tout sensuelle
    Quand tu mets tes porte-jarretelles
    C’est peu de dire mon émoi
    Devant tes jambes gainées de soie
    Qu’ils soient noirs ou qu’ils soient gris
    Tes bas sont sont si jolis !
    Quand ils font comme un écrin
    A ta douce peau de satin

    Refrain : Et si tu enlèves le haut
    N’enlève surtout pas le bas
    Je t’en supplie garde tes bas
    Des bas de soie ça va de soi

    Quand tu ôtes ton pantalon
    Et tes jolis petits chiffons
    Tes dentelles et tes rubans
    Que tu mets sur le paravent
    Je vois ta belle anatomie
    Tu es si chic et si jolie !
    Chez toi l’envers vaut bien l’endroit
    Ah les jolis bas que voilà (refrain)

    Non tu n’es pas une effeuilleuse
    Mais une fleur vénéneuse
    Quand j’effeuille tes pétales
    Moi qui suis un cérébral
    Je ne risque pas la prison
    Quand tu retires ton jupon
    Toi qui n’es pas une ingénue
    Mais un animal sans vertu (refrain)

    Arsène Maulavé

     

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