Nature, humain !
Nature,
Où sont tes rides ?
Veux tu les traces de ma charrue ?
Suis-je de ceux qui perturbent ta vie éternelle ?
Mille de tes travailleurs, qui ne sont pas l’homme,
Besognent dans tes flancs, sans soleil, sans émotion !
Nature,
Moi le paysan, moi, celui qui pense et déchiffre ta toile
Moi, désigné par les cieux où je devine planètes et étoiles
Moi je t’offre mon savoir transmis parait-il par un Dieu,
Je suis tellement petit et hélas devenu vieux !
Nature,
Moi, qui te comprends, t’aime et te respecte
J’observe ta vie qui se nourrit d’elle-même
J’observe ceux qui s’acharnent sur toi, y plantent des Babels
Je maudis ceux qui violent tes secrets et perturbent ta vie,
Y Dispersant stupidement des engrais, devenant mortels !
Nature
Comme beaucoup de frères humains,
La tête tournée vers l’argent ou un Dieu,
Ils ne te voient pas, ne te devinent pas,
N’imaginent pas un jour, ton absence !
Homme
Regarde écoute, réfléchit à ton entourage
Arrête de parler de sagesse, de bonheur et courage.
Humain, regarde
Qui tu fais souffrir,
Pour bâtir des Empires !
Aime, mais aime ce qu’il faut,
Comprends la vérité
Comprends le bonheur,
Comprends la vie qui t’est donnée !
Te faudra-il cent ans pour déchiffrer ?
Homme
Tu es hélas mortel face à la force de la nature
Qui prône règne, renait, mais n’est qu’éternité.
Pierre Saint Vincent