Mes couleurs printanières
L'aube intelligente a déposé les barrières,
Des grands champs d'herbes folles et des petits jardins,
Remplis de légumineuses et de vivrières,
De menthe poivrée et bleus Romarins.
Mars, se termine, parachevant mon rêve,
Et dès que pointe le jour je pars marcher
On dirait qu'au portail de l'orient se lève,
Le visage ébloui d'un printemps transcendé,
Par un matin de rosée, que rien ne dérange,
En se réveillant, mon esprit s'attarde à la vie
Mille parfums grisants, mille formes étranges,
Animent tendrement ma marche contre l'ennui.
Autour des vieux ceps, des ronces et jachères,
Le chient-dent fougueux étouffe ses environs,
Et le puits sans margelle où les pierres meulières,
S'écroulent sous l'assaut des vrilles des liserons.
Image après image alterne en cadence,
Évoque un cortège d'arbres et de fleurs,
Allant, venant suivant le rythme d'une danse.
Où se fondent mes pas qui mêlent aux couleurs.
J'apprécie ce bienfait cette fois encore,
Pour certains mon âme s'habille d'inutile,
Mais tout mon être avance vers un trésor,
Car l'effort n'est point vainc, ma marche est utile.
Timilo
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