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    Mon coeur est un violon

     

    Mon coeur est un violon aux cordes amoureuses
    l’archet qui le fait battre excelle à le frôler
    il sème en son âme des notes langoureuses
    éclosant en arpèges avant de s'envoler

    mon coeur est un violon aux cordes délirantes
    imaginant des soirs de bravos et vivats
    quand du bel allegro au délicieux andante
    il est transfiguré et dans tous ses états

    mon coeur est un violon aux cordes sympathiques
    il n’est jamais têtu, rebelle ou insoumis
    on le dit généreux, joyeux et romantique
    que ne jouerait il pas pour plaire à ses amis

    mon coeur est un violon aux cordes trop sensibles
    rêvant de trémolos et de Monteverdi
    de sonates, d’airs purs, de longs soupirs paisibles
    et des quatre saisons d’Antonio Vivaldi

    mon coeur est un violon aux cordes un peu trop sages
    ne trouvant l’harmonie que par le diapason
    son orchestre de chambre est son lieu de partage
    et il ne cherche pas de nouveaux horizons

    mon coeur est un violon aux cordes ombrageuses
    quand son archet s’en va vers la viole ou l’alto
    aux formes arrondies, magiques et enjôleuses
    pour y jouer lento ou appassionato

    mon coeur est un violon aux cordes douloureuses
    frottées, pincées, frappées à tous les sentiments
    puis que l’on abandonne aux heures glorieuses
    car il n’est plus alors, hélas, qu’un instrument

    mon coeur est un violon aux cordes résistantes
    qui a aimé souffrir avec acharnement
    mais qui est toujours prêt pour des fugues vibrantes
    aux merveilleux accords et beaux arrangements

     

    Renaud MAUGEY le 26 mars 2014

     

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  • Femme, Ô femme

    Femme, ô femme grande et sublime
    Vêtue de ton bel habit bleu
    Et de cette beauté ultime
    Qui nourrit l’amour par le feu,

    Toi qui m’inspires tant de joie
    De mots et de phrases et de vers
    Ton amour me porte et déploie
    Cette promesse familière.

    Mon âme se demande souvent
    Si tu sens ces mots qui me portent
    Indispensables et fascinants
    Tes yeux uniques me transportent

    Dans cet ailleurs qui est le tien.
    Ton regard lointain m’y emmène,
    Ta douceur me prend par la main
    Et grâce à toi j’écris sans peine.

    Femme, ô femme grande et sublime
    Tu es ma muse tu es mon âme
    Et avec ta beauté ultime
    Tu nourris l’amour par le feu.

     

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