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Lueur d'espoir

Publié le par Elettra

Lueur d'espoir

Lueur d’espoir
Tombe, la première goutte du ciel gris
Sur ma joue par le froid rougie ;
L’arrivée d’une nouvelle ère elle symbolise.
Le cœur lourd je lève la tête,
Mes cheveux caressés par la brise.
Les arbres sentent le vent comme les ficelles d’une marionnette ;
Il tire leurs branches
Et fait tomber leurs feuilles sur la neige blanche.
Et c’est encore toi qui occupes tout mon être :
La nostalgie d’être loin de toi
Car sans toi je ne pourrais être.
Et je m’imagine dans tes bras pour ne plus avoir froid
Et comme dans un rêve orangé
Je te vois arriver.
Hélas ce n’était que mon imagination ;
Le désir de mon cœur et le refus de ma tête engendrent cette sensation.
Brisée à nouveau, je m’effondre ;
Dans ma tête résonnent à nouveaux mes pensées sombres
Et comme ces feuilles j’aimerais
TOUT LÂCHER.

Clara Dremel

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Le petit chien

Publié le par Elettra

Le petit chien

Le petit chien

Il était triste le petit chien
Assis tout seul dans le chemin.
Il regardait les gens passer
Et ses yeux étaient mouillés.
Oh, bien sûr on le caressait
En passant…mais on repartait,
Et jamais on ne demandait
Au petit chien du chemin …

La cause de son chagrin.

Il était triste le petit chien
Abandonné dans ce chemin
Par d’innommables vacanciers
Partis Dieu sait vers quelle contrée !

Il était triste le petit chien.
Alors, je me suis approchée,
J’ai pris sa tête entre mes mains
Et je l’ai consolé.

On a parlé longtemps tous les deux :
Lui, avec ses yeux,
Moi, avec mes mains
Qui le caressaient.

Je lui ai demandé
S’il voulait être mon petit chien.
Il m’a léché la main,
Il a remué la queue.

Et on est repartis tous les deux,
Par le grand chemin,
Moi et mon petit chien.

de Nandy

 

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Avec l'encre couleur du temps...

Publié le par Elettra

Avec l'encre couleur du temps...

Avec l'encre couleur du temps...
J'écris avec l'encre noire, les chagrins de tous les jours
et leur trame sans histoire, et leur éternel retour...
J'écris le deuil des saisons et le mal de la raison
et le jour près de s'éteindre.
J'écris avec l'encre verte un jardin que je connais.
J'écris les feuilles et l'herbe que le printemps remuait...
J'écris la lumière douce des chemins de mon pays...
Avec l'encre violette, j'écris les soirs de bruyères
sur les terres désolées et j'écris les âmes fières
de n'être pas consolées.
J'écris avec l'encre rouge tous les feux qui m'ont brûlée
et tous les rubis qui bougent dans le fond des cheminées,
et le soleil qui se couche sur les plus longues journées,
et toutes les roses qui sur la mer s'en sont allées...


De Germaine Beaumont

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Le noir en couleur

Publié le par Elettra

Le noir en couleur

Le noir en couleur

J'aime le noir
Le vrai noir

Qui éclaire mes étoiles
Et qui jaillit de l'ombre
Comme un animal sombre
Magie d'un cœur sans voile

J'aime le noir
Le vrai noir

Celui qui se fait rouge
Carré noir des habits
Délivrés du rouge sang
Des chemins noirs du temps
Diva en queue de pie
Des femmes en noir qui bougent

J'aime le noir
Le vrai noir

Qui viole tous les miroirs
Pauvresse des marchés noirs
Flamme de chaque leader noir
En vieillesse au mouroir

J'aime le noir
Le vrai noir

Qui rosit tout ton corps
De caresses et d'amours
Qui broie le noir des jours
Pareil au noir du sort

J'aime le noir
Le vrai noir
Au blanc d'une noirceur d'âme
Au banc mineur de femme
La liste noire sait l'écueil
Pareil au noir en deuil
Sous l'œil fluo
Carré noir d'un duo

J'aime le noir
Le vrai noir

 

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Magie de la nature

Publié le par Elettra

Magie de la nature

Magie de la nature

Béant, je regardais du seuil d'une chaumière
De grands sites muets, mobiles et changeants,
Qui, sous de frais glacis d'ambre, d'or et d'argent,
Vivaient un infini d'espace et de lumière.

C'étaient des fleuves blancs, des montagnes mystiques,
Des rocs pâmés de gloire et de solennité,
Des chaos engendrant de leur obscurité
Des éblouissements de forêts élastiques.

Je contemplais, noyé d'extase, oubliant tout,
Lorsqu'ainsi qu'une rose énorme, tout à coup,
La Lune, y surgissant, fleurit ces paysages.

Un tel charme à ce point m'avait donc captivé
Que j'avais bu des yeux, comme un aspect rêvé,
La simple vision du ciel et des nuages.

Maurice Rollinat
Paysages et paysans, 1889.

 

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Novembre

Publié le par Elettra

 

Novembre

Novembre tes doigts nus griffent le ciel morose.
Affligeant le lointain, quelque sombre corbeau,
De son cri rauque et laid, sonne le glas du beau,
Sur des champs inondés qu'une aube grise arrose.

La nature s'endort, toute sève repose,
Automne moribond, l'hiver est ton tombeau.
Une pâle clarté comme un triste flambeau,
Etend son aile froide et tout se décompose.

Quand le souffle, l'averse à la morne saison
Enterrent les chemins dans le noir horizon,
Transformant les jardins en affreux marécage,

Comment imaginer son printemps vigoureux,
Une fleur qui naitra, frêle dans le bocage,
Telle une onde d'espoir sur l'instant douloureux ?

 Hanternoz

http://hanternoz.eklablog.com/

 

 

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Les fleurs de Novembre

Publié le par Elettra

Les fleurs de Novembre

Un bourdon vient d'émouvoir le cœur de ce chrysanthème,
En ce jour où l'automne a repris à l'été ses habits,
C'est ici que réapparaissent les ombres que l'on aime,
Quand on voit s'écouler leur vie sur le marbre trop gris ?

Mais la fleur est coupée, pourquoi vouloir la féconder,
Le bourdon est comme moi, coupé de toute logique,
Croire que d'un geste on pourrait tout changer,
L'histoire ne retient que les côtés tragiques.

Les fleurs de Novembre ont-elles pris de l'avance,
En épanchant ainsi leur cœur de velours noir,
Où l'insecte bourdonnant de fausses espérances,
S'est brûlé aux flammes des souvenirs, ce soir ?

Sous la jupe en pétales d'une fleur unicolore,
Un cœur rempli de contritions est venu se blottir,
Sous ce drôle de soleil, une longue minute encore,
De ce que fut une vie et qui est devenu souvenirs.

Dans la transparence des éthers, médite le poète,
Si les années passées l'ont désigné Troubadour,
Comment pourrait-il écrire avec une plume d'aigrette,
Comment pourrait-il dire adieu si ce n'est d'un cri d'amour ?

TIMILO

www.lejardinpoétiquedetimilo.com

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C'est l'heure

Publié le par Elettra

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La belle époque

Publié le par Elettra

La belle époque

 

La belle époque

L’automne aime recréer l’ambiance des salons
Quand les femmes élégantes et d’hommes très entourées
En bottines à talons c’était la belle époque
Voyageaient dans les rues dans des manteaux fourrés
Leurs cheveux courts emprisonnés sous une toque

 

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Ma rose....

Publié le par Elettra

Ma rose....

Fleur princière à la corolle légère,
Qui brille telle la flamme au fond des yeux,
On pense souvent que la beauté exagère,
Tant ton doux parfum est un amant capiteux .

Reine des jardins que ta vie soit douce,
Surpassant les soucis et des lavandins clairs,
Une brise mauve et lente te pousse,
Donnant à tes pétales des reflets pers.

Quoi de plus émouvant au monde des fleurs,
Qu'une grâce enfantine innée chez les dames,
Lesquelles hésiteront entre tes fraîches couleurs,
Celles qui de suite sauront griser leur âme.

Vois-tu!, Rose, j'ai hâte que tu décides,
De ton apothéose en devançant le printemps,
Folie de poète! Aux couleurs splendides
Qui enchantent nos yeux pour combien de temps.

Mais te cueillir serait chose trop banale,
Qu'il nous faut obligatoirement empêcher,
Tant vos grâces sont fragiles, vivants pétales,
Même un nez enrhumé est toujours étonné ?

Fleur princière à la robe si légère,
Qui brûle telle une flamme au fond des yeux,
J'ai souvent aimé ta beauté qui exagère,
Un regard sur toi, me rend déjà heureux .

TIMILO

www.lejardinpoétiquedetimilo.com

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