• Poème de François Cheng

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  • Ode aux femmes rondes

    Ode aux femmes rondes

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  • J'hante les gorges profondes

    Je parcours ta beauté sans peine,
    Te découvrant à demi-nue,
    En t'imaginant la Reine,
    Des Vénus aux seins pointus.

    "J'hante" les gorges profondes,
    Que mes mains ont mal dessinées,
    Celles où le fusain gronde,
    Parce qu'il est très mal taillé.

    Tout l'étrangeté d'une femme,
    Est là offerte à la lumière,
    Comme une immense flamme,
    Sur mon chevalet austère.

    Lorsque je peins, quelle aventure !
    Je sens poindre le résultat,
    Mes gouaches qui ont fières allures,
    Cherchent loin l'or de ton aura.

    Mais à trop prétendre je vois,
    Qu'une couleur me devance,
    Le noir fusain, charbon de bois,
    N'est plus fantaisie mais science.

    Dans mes gestes, ce mouvement,
    Qui parle à ton cœur fragile,
    Comme un docteur aux mains habiles,
    De sa folie à son patient.

    Avalant tes courbes sans gêne,
    Je crayonne ton corps nu,
    En te faisant la Reine,
    Des femmes aux seins menus.

    TIMILO

    www.lejardinpoétiquedetimilo.com

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  • Quand sous la neige

    Malgré l'hiver, fleurissent nos premiers narcisses,
    Et par la fenêtre qui donne sur notre jardin,
    Ce matin un oiseau s'obstine à répéter son refrain,
    Comme s'il s'adressait à un érudit. Quel joli exercice!

    Bonheur, tu n'es qu'une langue brûlante de baisers,

    Et aujourd'hui, tu passes plus vite qu'un feu follet,
    Un grand papillon te suit, comme moi, écervelé,
    Croyant qu'en courant ainsi, il pourra t'attraper.

    Combien de temps lui faudra-t-il pour se brûler les ailes,

    Sur ses froufrous en dentelles qu'il aime tant dégrafés ?
    L'amour n'est peut-être qu'une illusion sans ritournelle,
    Dont la chair si frêle ne demande qu'à être aimée...

    Si aujourd'hui je caresse mes mots dans ce poème d'amour,

    C'est que j'aime voir fleurir notre langage "réséda"..
    Alors je vois ton ombre bouger dans mes rimes velours,
    Même si demain ou un autre jour, tout s'arrêtera,

    Si toi, tu as oublié le ciel, moi je ne vois que le ciel en toi,

    Même si aujourd'hui c'est encore un jour d'hiver...
    Ne nous chauffons plus avec notre vieille langue de bois,
    Car demain est déjà là et bien loin est déjà hier,

    Devrions-nous fuir la chaleur de la couette depuis décembre

    Puisque nos mains égarées ne s'offrent plus qu'aux voluptés ?
    Marchons ensemble sur ce long chemin d'ambre,
    Et sur les traces perdues de nos désirs endiablés,

    Avec l'arrivée du  printemps refleuriront nos roses,

    Et par la fenêtre qui donne sur le jardin,
    Un oiseau s'obstinera encore à chanter son refrain,
    Car son cœur ne comprendra pas que les nôtres s'ankylosent....

    TIMILO

    www.lejardinpoétiquedetimilo.com

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  • Métamorphose

    marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com

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