• Pin It

    votre commentaire
  •  

    L'auteur du texte qui suit, serait d'un certain Gérard Lucas resté méconnu du public,

    mais il est dit aussi sur le Net, que cette prose serait d'un Davide Saliva....

    Un fait certain cette "Invitation de la folie"

    n'a nullement était écrite par Jean De La Fontaine !

    Quoiqu'il en soit, ce texte est beau....

    Invitation de la Folie

    "Un jour, la Folie décida d'inviter ses amis

    pour prendre un café chez elle.

    Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa :

    - On joue à cache-cache ?

    - Cache-cache ? C'est quoi, ça ? - demanda la Curiosité.

    - Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à 100

    et vous vous cachez. Quand j'ai fini de compter je cherche

    et le premier que je trouve sera le prochain à compter.

    Tous acceptèrent sauf la Peur et la Paresse.

    - 1, 2, 3,... , la Folie commença à compter.

    L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.

    La Timidité, timide comme toujours,

    se cacha dans une touffe d'arbre.

    La Joie courut au milieu du jardin. La Tristesse commença à pleurer,

    car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher.

    L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui, derrière un rocher.

    La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.

    Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie en était déjà à 99.

    - CENT ! cria la Folie. Je vais commencer à chercher...

    - La première trouvée fut la Curiosité car elle n'avait pu s'empêcher

    de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert.
    En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute
    au-dessus d'une clôture

    ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.

    Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...

    Quand ils furent tous réunis, la Curiosité demanda : - Où est l'Amour ?

    Personne ne l'avait vu. La Folie commença à le chercher.

    Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières, au pied des rochers.

    Mais elle ne trouvait pas l'Amour. Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier.

    Elle prit un bout de bois et commença à chercher parmi les branches,

    lorsque soudain elle entendit un cri.
    C'était l'Amour qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil.

    La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa,

    implora l'Amour pour avoir son pardon

    et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.
    L'Amour accepta les excuses.
    Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours."

     

    Le texte "Invitation de la Folie" a été inspiré par une fable de Jean De La Fontaine

    nommée "L'Amour et la Folie" elle même inspirée par "Débat de Folie et d'Amour"

    allégorie très longue écrite par la poétesse Louise Labé (XVIème siècle).

    A découvrir et lire dans les articles qui précèdent celui-ci.

    Pin It

    votre commentaire
  • Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Il y plus de 80 ans , en Grèce soixante mille Juifs vivaient paisiblement à Thessalonique. C’était une communauté appréciée et dynamique.

    La plupart de ces juifs travaillaient dans le port.

    Au point que port de Thessalonique était même fermé le samedi jour du shabbat où la religion interdit de travailler.

    De grands rabbins émérites y vivaient également et étudiaient. Tout le monde se côtoyaient et s’appréciaient.

    Mais le 2 Septembre 1939  à la veille du déclenchement de la seconde guerre mondiale c’est sur cette glorieuse communauté que la terreur nazie va brutalement s’élever.

    Le 6 Avril 1941  Hitler envahit la Grèce afin de sécuriser son front sud avant de lancer la célèbre opération Barbarossa et sa grande offensive contre la Russie.

    Sur les 60 000 Juifs de Thessalonique, environ 50 000 vont être exterminés au camp de concentration de Birkenau en un triste temps record !

    Le massacre des juifs de Grèce fut bref mais intense. Très peu vont avoir la chance de s’en sortir. Mais parmi les survivants, il y avait une famille connu sous le nom de Bourla.

    Et à près la guerre, en 1961, un fils est né dans cette famille miraculée des camps. Ses parents l'ont appelé Israël - Abraham. Il a grandi et a étudié la médecine vétérinaire en Grèce. Étudiant brillant, Abraham va décrocher son doctorat en biotechnologie de la reproduction à l'école vétérinaire de l'université Aristote de Salonique.

    À l'âge de 34 ans, il décide de partir s’installer aux États-Unis.

    Il change son prénom Abraham en Albert et fait la connaissance d’une femme juive nommée Myriam puis l’épouse.

    Ensemble ils auront deux enfants.

    Aux États-Unis, Albert a été intégré dans l'industrie médicale.

    Il progresse très rapidement et rejoint une société pharmaceutique où il devient "Head manager". De là, la route est courte pour que le petit Abraham (Albert) gravit les échelons et obtient sa nomination au poste de PDG de cette société en 2019.

    Tout au long de l'année Albert décide de diriger tous les efforts de l'entreprise pour tenter de trouver un vaccin contre un nouveau virus qui vient de frapper le monde. Il déploie de grands efforts financiers et technologiques pour atteindre son but.

    Un an plus tard son travail paye l’OMS (Organisation Mondial de la Santé) valide l’autorisation à son entreprise de produire le vaccin tant attendu...

    Son vaccin sera distribué dans plusieurs pays dont l'Allemagne, qui dénombre des milliers de morts à cause de la pandémie.

    Ironie du sort ce vaccin qui va sauver la vie de millions de personnes dans le monde dont de nombreux Allemands a été dirigé et poussé par un petit Juif de Thessalonique fils de survivants de la Shoah dont la plus grande partie de son peuple a été exterminé par l’Allemagne nazie.

    Et c'est pourquoi Israël est devenu le premier pays à recevoir le vaccin. En mémoire  de ses grands-parents et de ses parents qui ont fait naître Israël-Abraham Bourla connu aujourd’hui sous le nom d’Albert Bourla : PDG de Pfizer !


    votre commentaire
  • Pin It

    votre commentaire
  •  

    Hier, aujourd'hui et demain

     

    Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions pas nous faire de souci, deux jours où il ne nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.

    Le premier jour, c'est hier, qui porte le fardeau de ses soucis, de ses erreurs, de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances et de ses chagrins. Hier nous a échappé à tout jamais. Tout l'or du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, les paroles prononcées. Hier est un jour révolu.

    L'autre jour qu'il convient de mettre à l'abri des soucis, c'est demain, plein de grandes promesses, de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux. Demain échappe à notre emprise. Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière un voile de nuages. Jusqu'à son lever, nous ne pouvons miser sur rien, puisque demain n'a pas vu le jour.

    Il ne nous reste donc qu'aujourd'hui. Tous nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d'hier et de demain - ces deux terribles éternités - s'ajoutent aux inquiétudes d'aujourd'hui.

    Ce ne sont pas les expériences d'aujourd'hui qui nous désespèrent, c'est l'amertume du remords de la veille et la crainte de demain.

    À CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE !

    Anonyme

     


    votre commentaire
  • Pin It

    votre commentaire
  • Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique